Ce matin je m’étais levé toujours d’une humeur maussade dirons nous. C’est pour cette raison que je me sortis avec du mal de mon lit, je n’avais pas envie de me lever.
J’en avais déjà marre d’être ici. Pourquoi ? Tout simplement car j’avais encore un peu de mal à parler l’Anglais. Parler le Français ma langue maternelle me manquait beaucoup. Au bout de cinq bonnes minutes je m’étais enfin extirpé de mon nid douillet.
Aussitôt j’enfilais mes chaussons, je refis mon lit bien au carré car je suis maniaque et j’aime que l’ordre règne en maître dans mon espace vital. Je m’avançais vers les fenêtres et ouvrit les rideaux, les fenêtres et remontais les volets roulants. J’en profitais donc pour regarder le temps et sans surprise je pus me rendre compte qu’il pleuvait une fois de plus. Rien de tel pour vous donner la pêche. Je parle ironiquement bien sûr. Enfin bon passons. Je traversais le couloir, et allais directement dans la salle de bains.
Une fois dans la pièce, j’attrapais une serviette propre dans la commode et me dirigeais vers la cabine de douche. Je posais la serviette au-dessus de la porte de la cabine. Je me déshabillais avant d’entrer. Une fois nu j’entrais à l’intérieur et fis couler l’eau chaude sur moi. Je pris le savon et me frottais tout le corps. Je restais un bon moment dans la douche, ça me délassait. Au bout d’environ une demi-heure je sortis enfin. Je pris la serviette et me séchais avec. J’enfilais un peignoir bleu turquoise et parti dans ma chambre de nouveau.
Je me dirigeais vers l’armoire et enfilais un jean, un t-shirt blanc et un pull-over de la même couleur. Une fois ceci fait je parti à la cuisine afin d’y prendre mon petit-déjeuner.
Il n’y avait personne aujourd’hui, ma sœur devait être avec son Mister Muscles. Ce qu’il pouvait m’agacer celui la. Quant à la famille qui nous accueillait gentiment ici, ils devaient être partis travailler ou autre. Alors je me dirigeais vers le frigo et prit une brique de lait ainsi que de la confiture d’abricots. Je déposais ça sur la table puis ouvris un placard, à l’intérieur s’y trouvait des biscottes, du cacao, du sucre que je pris et posais sur la table. Dans un autre placard j’attrapais un bol que je déposais près du reste. J’ouvris un tiroir et prit une petite cuillère. Je me préparais un chocolat froid car effectivement chaud je n’aime pas trop ça. Je sais je suis bizarre mais que voulez vous, je suis ainsi. Je m’asseyais autour de la table et me tartinais quelques biscottes avec la confiture d’abricots, je les trempais dans le chocolat et les mangeais. Une fois que j’eu fini de manger, je bus mon bol de chocolat. Ayant encore soif, je me levais et retournais au frigo. J’en sortis une bouteille de jus multivitaminé. Je m’en servis un verre après en avoir pris un dans le placard. J’avalais d’une traite cette boisson. Ensuite je rangeais le lait, les biscottes, la boisson, puis lavais mon bol, mon verre et ma cuillère. Après avoir fait tout ça, je soufflais un bon coup. Qu’allais-je bien pouvoir faire pour me changer les idées ? Franchement je n’en avais aucune idée. En plus avec ce temps pourri là. Même un chien ne sortirait pas aujourd’hui. Il fallait que je me change les idées. Tant pis j’allais sortir.
Je remontais à l’étage me chercher un imperméable. J’avais une sainte horreur d’être mouillé. Une fois que j’avais trouvé ce que je cherchais, je le mis sur mon dos et descendis à vitesse lente les escaliers. J’avais perdue toute ma motivation. En quelques minutes j’arrivais au rez de chaussée et pris les clés accrochées à côté de la porte d’entrée. J’ouvris la porte et sortis dehors.
Je marchais nonchalamment dans les rues de Forks. J’allais ainsi jusqu’au centre ville. A l’occasion j’entrais dans quelques boutiques, mais je ressortais bien vite car je n’y voyais rien d’intéressant. Jusqu’au moment où je fis mon entrée dans une boutique de CD. Je fouillais dans les bacs à la recherche de la perle. Et là je me suis trouvé ce que je cherchais le nouvel album de Placebo. Je le pris et me rendis jusqu’à la caisse où je payais mon achat. La vendeuse me donna un sac en plastique, je glissais l’album dedans. Je ressortis et bizarrement j’avais l’impression qu’on m’observait. Je n’aimais pas cette sensation du tout. Je me retournais plusieurs fois mais ne voyais rien. C’était très étrange. Je continuais de marcher dans la rue commerciale mais j’avais toujours cette impression qu’on me suivait pourtant chaque fois que je me retournais je ne voyais personne. Je pense franchement que je deviens paranoïaque. Il n’y a pas d’autre explication pour ça. Au bout d’un moment j’en avais marre de marcher. Alors je partis m’asseoir sur un banc.
Ce banc était un peu à l’écart de la route, il y avait un petit coin d’herbe. Je sortis le CD que j’avais acheté de son sac et regardais les titres des chansons et la pochette. Quand soudainement je sentis la présence de quelqu’un de près de moi. J’entendis quelqu’un me parler, je relevais la tête.
- Citation :
- - Salut. disais-je
Non ce n’est pas possible, ma sœur avait raison alors, notre ancêtre était toujours vivant. J’avais du mal à le croire pourtant c’était bien lui. Je le reconnaissais grâce aux photos de lui qu’on avait à la maison. A cette heure ci si il était encore humain il aurait 94 ans. C’était donc vrai ce que disait Sam. Cet homme était en fait un vampire. Je n’en revenais pas, en plus de cela je lui ressemblais énormément. C’était tout simplement surprenant ! Il me regardait bizarrement, il faut dire que je ne lui avais pas encore répondu. De plus je devais faire une tête très surprise. Mais c’est un choc pour moi. Je n’arrive plus à parler, je reste là bouche bée. Au bout d’un moment je me ressaisis enfin.
Euh… salut.C’est tout ce que j’avais réussi à répondre. Que dire d’autre ?